Qu'est ce que la phytotherapie ?

Qu'est ce que la phytothérapie ? Quels sont les fondements de cette pratique holistique ? Et comment est-ce que cette pratique ancestrale peut encore nous soutenir dans notre démarche vers le mieux-être ?   

Origine de la phytothérapie

La phytothérapie, ou autrement appelée l'herbalisme, est la première forme de médecine utilisée dans le monde. On estime qu’elle remonterait à environ 60 000 ans !
Elle est aussi l’une des médecines les plus répandues puisqu’on la retrouve à travers tous les continents, bien que les plantes et les pratiques puissent différer quelque peu.
Les animaux ont d’ailleurs été les premiers consommateurs des plantes médicinales pour se soigner ! Ce pourrait être par l'observation de ces derniers que les Hommes ont appris à utiliser les plantes pour guérir leurs maux.
La médecine moderne et pharmaceutique est elle aussi fondée sur l’herbalisme, puisque de nombreux médicaments sont créés à partir de molécules actives des plantes (comme la molécule active de l'aspirine qui provient à l'origne du Saule Blanc). 

Qu'est ce que la phytothérapie ?

La phytothérapie est une pratique holistique qui vise à restaurer un sentiment d’équilibre dynamique, de bien-être et de pleine santé, au travers de l’usage des plantes et de recommandations globales portant sur le mode de vie.
Ces plantes peuvent être celles que l’on croise couramment dans l’alimentation (comme le fenouil qui aura des propriétés bénéfiques pour la digestion et que l'on ajoutera directement à son assiette), ou bien des plantes plus spécifiques que l’on peut consommer de manière plus ponctuelle.
Cette pratique holistique est avant tout destinée à prévenir l’apparition de troubles et à maintenir un état de santé optimal. On adresse ainsi les maux de façon à restaurer la plénitude, en prenant en compte les symptômes mais aussi les causes de ces maux, tout en nourrissant la vitalité de la personne, ce qui en fait une pratique holistique. 

Approche holistique

Ce qui est assez particulier dans l’herbalisme, c’est le respect de la capacité inhérente d’un individu à s’auto-guérir. Un phytothérapeute prendra le temps d'écouter et de comprendre les besoins de la personne et pourra ensuite suggérer des plantes et des pratiques pour accompagner l'organisme vers son retour à l'homéostasie, contrairement à la médecine conventionnelle qui bien que très efficace est assez autoritaire et empirique. 
Les plantes sont ainsi plus que de simples solutions efficaces, il s’agit de messagers, de vecteurs qui montrent la voie au corps et font appel à l’intuition, à l’intelligence de l’organisme, à notre connexion profonde à la nature.
Bien que très ancienne, cette médecine des plantes reste très pertinente dans le présent pour aider les personnes dans leur ensemble, aussi bien sur le plan physique, émotionnel, et spirituel. C’est de cette façon que la phytothérapie peut aider pour de nombreux maux contemporains, en ayant une dimension physique, mentale et émotionnelle, trois racines à l’origine de nombreuses maladies. 

Un herbaliste est une personne capable de reconnaître et préparer les plantes tout en sachant les usages, précautions et bienfaits des plantes.
Les plantes pourront être consommées fraîches pour certaines, sechées pour d'autres, en infusion, en poudre, en teinture hydro-alcoolique ou glycériné , ou bien mises en macération dans une huile végétale pour une application topique.

L'importance de l'énergétique : 
Un herbaliste porte une attention particulière à l’énergie de la personne, en prenant en compte par exemple sa constitution ayurvédique. Cela se traduit dans le choix de plantes qui viendront correspondre aux besoins énergétiques, biologiques et psychologiques de la personne. Chaque plante a en effet une énergétique qui lui est propre : elle peut être plus ou moins asséchante ou émolliente, réchauffante ou refroidissante.
Les plantes, bien que naturelles, sont des remèdes puissants et peuvent autant guérir qu’aggraver une condition si leur usage n’est pas approprié. C’est pour cela qu’il est toujours important de se tourner vers un professionnel de santé qu’il s’agisse de votre médecin, de votre pharmacien, d’un naturopathe ou un herbaliste/phytothérapeute quant à l’usage des plantes !

Une médecine longtemps occultée

Les femmes guérisseuses ont été par le passé considérées comme sorcières. Un pouvoir qui déplaisait à l’église et aux hommes. La chasse aux sorcières a donc aussi été dans une certaine mesure la chasse à la médecine des plantes pratiquée par les femmes.
Avec l’arrivée des découvertes de la médecine moderne, on a favorisé le progrès scientifique et la chimie à une médecine des plantes. En 1941, le gouvernement français a décidé d’interdire la pratique de la phytothérapie par d’autres personnes que les pharmaciens, sauf pour 150 plantes dite « libérées » qui peuvent être utilisées par tous. Cette règlementation se fonde sur le fait que les plantes peuvent être des remèdes autant que des poisons. Elles appartiennent donc aujourd’hui au monopole de la pharmacie.

De nombreux remèdes populaires aujourd'hui sont inspirés de la médecine ayurvédique ou chinoise, ou encore celles des populations améridiennes ou des peuples d'Amérique latine. Mais la France et l'Europe ont aussi un riche héritage de plantes médicinales puissantes et adaptées à nos maux : le thym, le romarin, la camomille, la mélisse, la menthe sont des plantes faciles à cultiver en pot ou dans un coin de jardin par exemple ! 

Pour finir, la phytothérapie est un moyen de se reconnecter à la nature, à l'énergie universelle de la terre, des plantes, du monde du vivant. Elle crée un pont dans nos vies parfois éloignées de la nature sauvage et urbaines. C'est une invitation à prendre soin de soi, de notre environnement, de se réapproprier les différentes saisons, de reconnaître la beauté de ce qui nous entoure.

N’hésitez pas à m’envoyer un mail à hello@cosm-skin-mind.com si vous souhaitez échanger à propos de l’herbalisme, si vous avez des questions concernant certaines plantes ou que vous souhaitez prendre un rdv téléphonique pour un accompagnement personnalisé.